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Reste à Vivre.

Les gênes héréditaires, les lieux où l'on vit, les risques que l'on prend tous les jours, la faute à pas de chance et la peur que l'on a de sa propre mort ou de celle d' un proche , m'ont amené à rechercher dans les statistiques, les antécédents médicaux et les peurs de chacun, à créer ces bracelets.

Le prénom de la personne, la raison de la mort et le nombre de jours qu'il reste au modèle à vivre sont inscrits sur le bracelet au moment de la prise de vue.

L'objet en contradiction avec sa fonction première qui est un bracelet de naissance en maternité, n'est pas macabre, ni oiseau de mauvais augure. 

Il nous rappelle qu'il faut essayer de bien vivre car la fin est inéluctable.

Vivriez vous de la même manière si vous saviez la fin de l'histoire de votre vie?

Matthieu
Myléne, défenestratée,790 j.
Magalie
André
Andrée
Philippe
Françoise, crise cardiaque, 6237 j.
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